DERATEC, société de désinsectisation au service des professionnels* et des particuliers
* Pour nos clients professionnels, nous proposons un contrat de sanitation afin de garantir une sécurité alimentaire et une traçabilité de nos dispositifs pour maîtriser les risques face aux différents nuisibles (rongeurs, insectes volants et rampants).
BLATTES / CAFARDS
Identifions les 5 principales espèces:
La blatte ORIENTALE,
de couleur noire dominante, préfère les endroits plus « frais » que la blatte Germanique (sous-sol, vide sanitaire, locaux et galeries techniques…) mais peut rechercher des structures plus « chaudes » en cas de manque de nourriture.
La blatte AMERICAINE,
de couleur orangée à marron claire, se confond avec la blatte Germanique. Elle est pourtant plus grande. On la retrouve dans les caves, les égouts, les canalisations, les chaufferies …
La blatte RAYEE,
ou blatte des meubles, aime les milieux plus secs. On la retrouve donc en hauteur des meubles, aux plafonds, dans les placards….
La blatte AUSTRALIENNE
est principalement phytophage. On la retrouve dans les jardineries et les serres.
La blatte GERMANIQUE,
espèce la plus courante dans notre région (95 % des cas). En général les blattes Germaniques aiment les milieux humides (75 % d’hydrométrie), chauds(25°C) et sombres. Elles sont visibles de nuit principalement, mais peuvent être vues le jour en cas de forte infestation.
- On les aperçoit principalement dans les cuisines et les salles d’eau, à proximité de l’électroménager (fours, plaques de cuisson et gaines techniques) qui leur apporte une source de chaleur, d’eau et de nourriture qui sont nécessaires à leur développement.
- Elles sont omnivores, à tendance phytophage, mais acceptent tous les types d’aliments de composés organiques en décomposition, dans nos poubelles, nos cuisines et zones de stockages.
- Pour la blatte Germanique, les nids de cafards sont des sites de couvaisons établis par des phéromones. La femelle adulte (3 à 5 mois) ayant subi 6 mues porte ses œufs dans un sac nommé « oothèque ». Au cours de sa vie une femelle peut porter de 4 à 5 sacs contenants chacun de 22 à 48 œufs qu’elle garde entre 15 et 30 jours.
- Selon l’espèce de blatte identifiée l’incubation est différente, ce qui impacte les délais nécessaires entre chaque traitement, pour agir sur les larves et les adultes et non sur les œufs.
RISQUES :
- Les blattes sont susceptibles de nous transmettre un certains nombre de bactéries, germes, virus et parasites (salmonelles, staphylocoques, escherichia coli, pseudomas, tuberculose, ascaris, tenia…). Elles peuvent provoquer diverses allergies (surtout chez les enfants) et peuvent aggraver un asthme existant.
- Leurs passages dégagent une odeur désagréable.
TECHNIQUES DE LUTTE :
1.
Sous forme de GELS, que l’on applique en micro gouttes disposées aux endroits stratégiques des passages de blattes.
2.
Par nébulisation, si l’infestation est trop importante.
3.
Le monitoring, qui permet de détecter leur présence et d’identifier l’espèce.
CONSEILS :
1.
Ranger tous vos aliments hermétiquement, avec des contenants en verre ou plastique.
2.
Fermer et vider vos poubelles régulièrement.
3.
Nettoyer régulièrement vos locaux.
ATTENTION: Il est indispensable d'enlever toute source de nourriture pour un traitement efficace.
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GUÊPES / FRELONS
Les guêpes et frelons sont les principaux hyménoptères rencontrés lors de nos interventions.
Nous ne traitons pas les nids d’abeilles et les nids de bourdons.
Nous vous invitons à faire intervenir un apiculteur proche de chez vous pour récupérer l’essaim.
(Nombreuses coordonnées disponibles sur internet
ou sur le site des pages jaunes)
Les hyménoptères ne sont naturellement pas agressifs mais piquent pour se défendre ou lorsque leur nid est menacé.
Les frelons, guêpes ou bourdons peuvent piquer plusieurs fois.
Seules les femelles piquent puisque les mâles n’ont pas de dard.
En revanche, l’abeille ne pique qu’une fois puis meurt ensuite, laissant son dard crantée en place avec sa glande à venin.
ABEILLE : De taille équivalente mais plus volumineuse que la guêpe, son aspect est noir gris avec des bandes orangées (selon les espèces).
Les nombreux poils présents se chargent de pollen au maximum lorsque les abeilles butinent.
Les abeilles sont INDISPENSABLES pour la pollinisation. Elles contribuent à 70% de la floraison des arbres et des fleurs que nous consommons (pommes, poires, fraises, cerises…).
Elles subissent pourtant de lourdes pertes à cause des pesticides et de certains parasites comme le varois et le frelons asiatique.
FRELON ASIATIQUE ou VESPA VELUTINA : Arrivé d’Asie par des poteries, il a été introduit en 2004 en Aquitaine. Il gagne environ 50 km pour développer son territoire chaque année.
Risque particulier :
- Le frelon asiatique a la capacité de faire un vol stationnaire au niveau des ruches. Ils tuent les abeilles pour s’alimenter.
- Les abeilles restantes ne sortent plus pour butiner par peur de se faire dévorer. La colonie va mourir de faim. Ce phénomène connu des apiculteur représente un véritable fléau auquel il faut ajouter les pesticides et le varois.
- C’est entre le mois de juillet et la fin de l’automne que la destruction des nids est la plus efficace.
- La taille de la reine est de 35 mm maximum. Sa couleur est à dominante noire avec une bande orangée au niveau de l’abdomen et l’extrémité des pattes jaunes.
FRELON EUROPEEN ou VESPA CRABO : C’est le plus grand (40 mm maximum pour la reine).
- Couleur dominante jaune à roux. Il est moins vif que le frelon asiatique.
LA GUÊPE : L’expression avoir « une taille de guêpe » lui est propre.
- Sa robe rayée est jaune vif et noire.
LE BOURDON : Il est trapu et velu, de couleur dominante noire avec l’extrémité de l’abdomen orangé.
- Il n’est pas agressif et vit en petite colonie.
- Les nids se développent dans des cavités naturelles existantes, dans les arbres ou la terre, souvent entrepris par d’autres espèces auparavant (oiseaux, rongeurs, insectes xylophages…). Nos constructions leurs fournissent également un abris idéal.
- Architectes exceptionnels, la construction du nid peut être assurée par les femelles stériles (ouvrières) à l’aide de leurs mandibules, avec du bois, de la terre, de l’argile ou du sable et leur salive pour former une pâte.
- Une fois le nid construit, l’alimentation et la reproduction seront les prochains objectifs pour maintenir leur développement.
RISQUES : Ce sont des insectes piqueurs qui provoquent de vives douleurs localisées pouvant entraîner un choc anaphylactique chez certains individus très sensibles, voire la mort si les piqûres sont multiples.
TECHNIQUES DE LUTTE :
1.
Le poudrage : technique la plus courante et la mieux adaptée car le produit se diffuse au cœur du nid.
2.
La pulvérisation : possible lorsque le nid est facilement accessible.
Nous observons de nombreux appels suite à des interventions autonomes infructueuses. En effet, les produits commercialisés seront TOUJOURS moins efficaces que les produits professionnels.
CONSEILS :
- Evitez de procéder vous-même car le rapport risque/prix est démesuré.
- Chaque année, un drame se produit. Au contact, un professionnel utilisera toujours une combinaison intégrale.
En cas de piqûres
: Identifier l’insecte
- En cas d’abeille :
retirer le dard et la glande
- Retirer ou desserrer les vêtements qui empêchent le gonflement et la respiration
- Apporter une source de chaleur pour soulager l’action du venin
- Désinfecter avec de l’eau et du savon et/ou de l’huile essentielle de lavande aspic
- Mettre du froid pour limiter le gonflement
Composer le 112 en cas de piqûres multiples et/ou de personne allergique.
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PUNAISES DE LIT
Identifions les 3 stades de développement :
Œufs :
ils sont semblables à un grain de riz (blanc) de 1 à 3 mm de long et déposés en grappe de 5 à 15 œufs qui éclosent entre 7 à 15 jours
Nymphe :
elle va connaître 5 stades larvaires avant d’atteindre sa taille adulte
Adulte :
de 4 à 7 mm. La femelle est prête à pondre 5 à 15 œufs par jour, jusqu’à 500 au cours de sa vie.
La punaise de lit peut vivre 18 mois et même plus puisqu’elle peut se mettre en état de dormance dans certaines conditions défavorables.
De l’ordre des hémiptères, de la famille des cimidés, la cimex lectularius, appelée plus simplement punaise de lit, est un insecte nocturne qui fuit la lumière. Elle est attirée par le CO2 et la chaleur que nous dégageons et se nourrit de notre sang (insecte hématophage).
LA CHALEUR
est un facteur déterminant pour son développement (optimum entre 14 et 27°C) mais aussi pour sa survie. Elle est capable de résister 20 minutes à +50°C et 48 heures à – 20°C.
La punaise de lit se nourrit exclusivement de SANG
indispensable notamment pour grandir entre chaque stade larvaire.
Le temps d’un repas sanguin est compris entre 10 et 20 minutes, tous les 3 à 15 jours.
La punaise de lit peut piquer plusieurs fois
au cours du même repas (jusqu’à 90 fois).
RISQUES :
- A ce jour, la punaise de lit ne transmets aucun agent pathogène.
- Il peut y avoir des infections en cas de démangeaisons trop sévères.
- Cependant, la phobie qu’elle provoque peut amener à des troubles du sommeil et à un état de détresse psychologique.
TECHNIQUES DE LUTTE :
La détection canine, efficace à 80 %, est une technique complémentaire aux moyens thermiques.
1.
Les moyens thermiques :
* Le FROID : avec de la neige carbonique (-78°C) ou de grandes chambres froides pour le mobilier, jusqu’à (-30°C pendant 72 heures).
* La CHALEUR : en vapeur sèche (+180°C) ou de grands caissons pour le mobilier (+60°C).
Ces techniques ont l’avantage de ne pas utiliser de produits chimiques.
2.
La lutte chimique :
* Les inconvénients : le traitement chimique n’agit pas sur les œufs. Il faut donc 2 à 3 passages à 15 jours d’intervalle pour être efficace. Un temps d’attente est indispensable avant de récupérer les lieux.
* Les avantages : les résultats sont efficaces si les produits sont de qualités et correctement appliqués.
ATTENTION :
La Terre de Diatomée reste un moyen écologique efficace en complément MAIS il faut absolument penser que s’il est abrasif pour les insectes, il l’est également pour nos voies respiratoires.
Dans tout les cas, il faut respecter les consignes du professionnel pour obtenir le résultat souhaité.
CONSEILS :
- Utiliser un aspirateur AVEC SAC qui sera fermé puis jeté.
- Laver le linge de lit et les vêtements qui le peuvent en machine à +60°C. Pour le linge délicat congeler à -20°C pendant 72 heures au moins (le plus à plat possible sans surcharger).
- L’utilisation d’un sèche linge et le repassage sont des atouts supplémentaires.
Les punaises de lit se cachent dans les interstices très petits,
le plus souvent à proximité de l’endroit où vous dormez ce qui rend la tâche d’éradication délicate.
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Les chenilles
processionnaires
du pin
Identifier et lutter la chenille
processionnaire du pin.
- De la famille des Lépidoptère, les chenilles processionnaires vivent en colonie de 200 à 300 individus, tissant des nids qui les protègent du froid hivernal. Ce sont les cocons blancs que l’on aperçoit en haut de certaines espèces d’arbres comme les pins, les cèdres et les douglas.
- Les chenilles processionnaires du pin ont un cycle biologique annuel. A chaque étape du cycle correspond une technique de lutte.
- La météo influe sur la période des différents stades.
HIVER :
les chenilles sont dans leurs cocons. la lutte mécanique est la plus recommandée. Il suffit de couper la branche sur laquelle se trouvent le cocon.
PRINTEMPS :
c’est la procession qui consiste à quitter le nid en file indienne le long du tronc afin de trouver un endroit sous terre pour s’enfouir. La transformation en chrysalide peut alors s’effectuer restant à ce stade durant plusieurs années en cas de conditions défavorables.
Durant la procession la meilleure technique est le piège. Cette technique consiste à placer un collier autour du tronc de l’arbre de façon à récupérer les chenilles dans un sac.
ETE :
La chrysalide se métamorphose en papillon. C’est la période de reproduction.
Le piégeage des papillons par phéromone (confusion sexuelle) est la meilleure solution à ce stade. Elle permet de détecter l’importance de la population. Le papillon a une durée de vie très courte (1 jour pour le mâle et 3 pour la femelle).
AUTOMNE :
les œufs éclosent et forment un cocon pour passer l’hiver.
Pulvériser du BTK (Bacillus Thuringiensis) sur les aiguilles des pins est un traitement biologique efficace mais qui doit être appliqué au bon moment, en fonction du stade de la chenille et surtout des conditions météo.
RISQUES :
- Les nids à proximité de votre habitation, lieux de travail ou bâtiments recevant du public peuvent être dangereux.
- Le risque majeur sont les poils urticants que les chenilles projettent lorsque elles se sentent en danger. Ils peuvent provoquer d’importantes démangeaisons, des gonflements, des problèmes respiratoires pouvant entraîner de graves conséquences pour les enfants et animaux domestiques.
- Les arbres peuvent grandement être affaiblis si l’infestation est trop grande, au risque de les voir mourir.
TECHNIQUES DE LUTTE :
1.
Puisque nous pratiquons une lutte raisonnée, nous n’appliquons pas de produits tel que le BTK même s’il est considéré comme traitement biologique.
En revanche, nous mettons en place des nichoirs à mésanges charbonnières qui représente le prédateur naturel le plus important : une famille de mésanges est capable de manger 500 chenilles par jour.
2.
Les lutte mécaniques :
* L’échenillage : consiste à couper la branche où se trouve le cocon
* La pose de collier : pour récupérer les chenilles effectuant la procession
* Le piégeage par phéromone : permet de capturer les papillons mâles qui ont une espérance de vie 2 jours.
CONSEILS : Ne prenez pas de risque lorsque les nids sont en fin de stade, situés trop haut ou lorsque la procession est formée.
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AUTRES INSECTES
Nous consulter si besoin.
- LES FOURMIS:
Les fourmilières se trouvent souvent à l’extérieur, mais peuvent entrer dans nos différents locaux à la recherche de nourriture. Ne laissez pas les colonies s’installer, car elles deviennent vite envahissantes et peuvent dégrader vos biens, selon les espèces.
- LES MOUSTIQUES:
Ils sont présents dans les eaux stagnantes, ils sont vecteur de nombreuses maladies comme la dingue, la paludisme, le chikungunya…
On peut baisser grandement leur nombre avec des gestes simples, ou avec des méthodes plus complexe à l’aide de pièges à base d’hormones et CO2 pour attirer les femelles.
- LES MOUCHES:
Leurs vols incessants peuvent nous irriter et sont de véritables nuisibles pour la santé, puisque elles véhiculent de nombreuses bactéries. Pour lutter face aux insectes volants, certaines actions durables sont recommandées (hygiène, moustiquaires, DEIV). L’utilisation d’un insecticide peut être nécessaire selon l’infestation.
- LES INSECTES DES DENREES STOCKEES:
La mite alimentaire est l’insecte le plus présent, cependant il en existe d’autres qui sont spécifiques à votre activité. Les pièges englués à base de phéromones attractives sont de bons moyens de contrôles, la nébulisation ou la pulvérisation seront parfois nécessaire en fonction de l’infestation et du site à traiter.